Il y aura un "avant" et un "après" à cause ou grâce à Nafissatou, une "Affaire" qui aura eu le mérite de révéler aux "quidams" vivant avec 100 € par mois l'impensable arrogance et le machisme confondant des richississimes et les nombreux squelettes qui dorment dans ses placards. Une omerta jamais levée en France. Hélène Larrivé
mercredi 29 juin 2011
jeudi 16 juin 2011
DSK / Nafissatou, les leaders et soutiens noirs de la présumée victime, une querelle de mâles dominants? Une récup?
16/06/2011 à 13h08 - mis à jour le 16/06/2011 à 20h53 | 2005 vues liens
Un article ambigu de Marianne (lien)... auquel bizarrement on ne peut répondre qu'après s'être "inscrit" et si j'ai bien compris, payer un abonnement. Là ça ne va plus. Ecrire gratuitement pour que tous puissent lire, soit, mais payer pour cela, tout de même.
Le syndrome OJ Simpson, ainsi parle Marianne à propos de DSK, désigne un crime puni de manière indissociablement reliée aux questions raciales dont OJ, acquitté par un jury majoritairement noir sur fond d'émeutes des banlieues, malgré des charges accablantes contre lui, constitue le paradigme. Or les deux affaires n'ont pourtant rien à voir sur le fond : OJ avait été accusé de coups, harcèlement et menaces (de mort bien sûr) à l'encontre de son ex femme, qui vivait un enfer, le harceleur, aux USA comme partout, n'étant véritablement inquiété, surtout lorsqu'il s'appelle OJ, que lorsqu'il est réellement passé à l'acte, même s'il a déjà montré de quoi il était capable, si ses agressions vont crescendo et si on peu prévoir le pire sous peu, selon le principe classique que "la seule victime dont on est absolument certain qu'elle ne mythifie pas est une victime morte". Un noir, une blanche, soit. Un enfant d'esclave devenu richissime par ses poings, une femme favorisée depuis toujours mais faisant piètre figure devant la réussite éclatante de son ex mari, c'est à peu près, au delà des questions de peau qui s'inversent, le cas de DSK et de Nafissatou : un homme riche et connu (moins qu'OJ d'ailleurs) et une femme issue d'un pays où les peuls ne sont pas à la fête, bel euphémisme, sortie de la misère de manière assez peu conforme à celle qui est imposée aux femmes dans sa communauté, mais pauvre. Si on prend l'affaire d'un point de vue racial, ce cas est typique tandis que celui d'OJ/Nicole, atypique : il y a infiniment plus de femmes noires pauvres -relativement- victimes d'hommes blancs riches que l'inverse et l'exemple d'OJ joue plutôt à contre courant, prouvant par là que le schémas genre (femme-victime /homme-agresseur toutes couleurs confondues) prime parfois sur le racial.
Comparer les deux affaires sur ce plan n'a donc aucun sens : si on veut absolument les mettre dos à dos, c'est une lecture féministe de ces deux cas qu'il faut faire. Les femmes courent plus de risques d'être agressées ou tuées que les hommes, et par des hommes de surcroît. Il demeure que l'affaire OJ est exceptionnelle, celle de DSK, classique. Donc on peut en effet faire une lecture à plusieurs niveaux comme le fait tel leader noir (non cité intentionnellement).
Mais l'article de Marianne à ce sujet pèche par un oubli ou une méconnaissance de ses sources : lorsqu'il y est dit que la judaïté n'a rien à voir dans l'histoire (ni par conséquent l'antisémitisme) il faut nuancer. Relisez ou lisez certains blogs, y compris de soutien à Nafissatou, non pas les articles, mais les commentaires et faites vous une idée. Elle est simple : l'antisémitisme y est bel et bien parfois, en filigrane certes mais là. Tentez de répondre: vous verrez aussitôt que subitement "les réponses à ce fil sont closes" et toc*. Restent les poulets qui par chance, eux, sont passés, sans doute in extremis (!) Cela ne sert ni la cause de Nafissatou ni celle des femmes en général... ni même celle de ceux, (noirs en l'occurrence) qui militent contre le racisme. Si bien qu'en effet, on a l'impression que l'affaire est ou peut parfois être utilisée pour, non pas faire parler de soi comme s'accusent mutuellement les deux cadors de la communauté noire levés ensemble, mais du moins, apporter de l'eau à un moulin qu'il faut prendre garde à ne pas alimenter (en toute bonne foi.) Ces querelles intestines sont également révélatrices : l'affaire DSK/Nafissatou est et doit être en premier traitée dans sa dimension de genre plus que de "race".
* Ma réponse disait ceci (il était reproché à DSK une propension particulière envers les jeunes noires : bon, jeunes, c'est banal ; noires, peut-être moins en effet) : "je ne vois pas le mal qu'il y a à être attiré par des femmes d'une autre couleur, noires en le cas, si cette attirance est réciproque, certaines noires préférant parfois également les blancs, de même que des blanches, des noirs. Je ne cerne pas le problème que peuvent poser ces prédilections qui ne regardent que l'individu; elles existent de toutes manières toujours chez chacun, même inconsciemment, pour des partenaires de tel ou tel type physique quelqu'il soit..." Apparemment, cela n'est pas "passé" idéologiquement sur ce fil : j'en déduis que selon certains leaders noirs, on peut "préférer" les corpulent/es, maigres, les grand/es, les petit/es etc... mais pas les noir/es ni les blanc/hes lorsque votre orientation pointe en priorité vers les membres d'un autre groupe que le vôtre... (c'est louche.)
On peut y voir clairement une "rivalité" de mâles blancs et noirs confondus, soucieux de préserver leurs "femmes" de l'étranger, forcément concupiscent ou suspect. Ce sont là les prémices du racisme, schématisé par le sempiternel : "ils" "nous" prennent "nos" femmes. Normal ? Réponse comique d'un ami africain : "pourquoi veux-tu que nous, hommes noirs, soyions plus intelligents que les blancs? N'a-t-on pas le droit d'être aussi c. que les toubabs?" Sans doute, mais enfin c'est dommage.
Le syndrome OJ Simpson, ainsi parle Marianne à propos de DSK, désigne un crime puni de manière indissociablement reliée aux questions raciales dont OJ, acquitté par un jury majoritairement noir sur fond d'émeutes des banlieues, malgré des charges accablantes contre lui, constitue le paradigme. Or les deux affaires n'ont pourtant rien à voir sur le fond : OJ avait été accusé de coups, harcèlement et menaces (de mort bien sûr) à l'encontre de son ex femme, qui vivait un enfer, le harceleur, aux USA comme partout, n'étant véritablement inquiété, surtout lorsqu'il s'appelle OJ, que lorsqu'il est réellement passé à l'acte, même s'il a déjà montré de quoi il était capable, si ses agressions vont crescendo et si on peu prévoir le pire sous peu, selon le principe classique que "la seule victime dont on est absolument certain qu'elle ne mythifie pas est une victime morte". Un noir, une blanche, soit. Un enfant d'esclave devenu richissime par ses poings, une femme favorisée depuis toujours mais faisant piètre figure devant la réussite éclatante de son ex mari, c'est à peu près, au delà des questions de peau qui s'inversent, le cas de DSK et de Nafissatou : un homme riche et connu (moins qu'OJ d'ailleurs) et une femme issue d'un pays où les peuls ne sont pas à la fête, bel euphémisme, sortie de la misère de manière assez peu conforme à celle qui est imposée aux femmes dans sa communauté, mais pauvre. Si on prend l'affaire d'un point de vue racial, ce cas est typique tandis que celui d'OJ/Nicole, atypique : il y a infiniment plus de femmes noires pauvres -relativement- victimes d'hommes blancs riches que l'inverse et l'exemple d'OJ joue plutôt à contre courant, prouvant par là que le schémas genre (femme-victime /homme-agresseur toutes couleurs confondues) prime parfois sur le racial.
Comparer les deux affaires sur ce plan n'a donc aucun sens : si on veut absolument les mettre dos à dos, c'est une lecture féministe de ces deux cas qu'il faut faire. Les femmes courent plus de risques d'être agressées ou tuées que les hommes, et par des hommes de surcroît. Il demeure que l'affaire OJ est exceptionnelle, celle de DSK, classique. Donc on peut en effet faire une lecture à plusieurs niveaux comme le fait tel leader noir (non cité intentionnellement).
Mais l'article de Marianne à ce sujet pèche par un oubli ou une méconnaissance de ses sources : lorsqu'il y est dit que la judaïté n'a rien à voir dans l'histoire (ni par conséquent l'antisémitisme) il faut nuancer. Relisez ou lisez certains blogs, y compris de soutien à Nafissatou, non pas les articles, mais les commentaires et faites vous une idée. Elle est simple : l'antisémitisme y est bel et bien parfois, en filigrane certes mais là. Tentez de répondre: vous verrez aussitôt que subitement "les réponses à ce fil sont closes" et toc*. Restent les poulets qui par chance, eux, sont passés, sans doute in extremis (!) Cela ne sert ni la cause de Nafissatou ni celle des femmes en général... ni même celle de ceux, (noirs en l'occurrence) qui militent contre le racisme. Si bien qu'en effet, on a l'impression que l'affaire est ou peut parfois être utilisée pour, non pas faire parler de soi comme s'accusent mutuellement les deux cadors de la communauté noire levés ensemble, mais du moins, apporter de l'eau à un moulin qu'il faut prendre garde à ne pas alimenter (en toute bonne foi.) Ces querelles intestines sont également révélatrices : l'affaire DSK/Nafissatou est et doit être en premier traitée dans sa dimension de genre plus que de "race".
* Ma réponse disait ceci (il était reproché à DSK une propension particulière envers les jeunes noires : bon, jeunes, c'est banal ; noires, peut-être moins en effet) : "je ne vois pas le mal qu'il y a à être attiré par des femmes d'une autre couleur, noires en le cas, si cette attirance est réciproque, certaines noires préférant parfois également les blancs, de même que des blanches, des noirs. Je ne cerne pas le problème que peuvent poser ces prédilections qui ne regardent que l'individu; elles existent de toutes manières toujours chez chacun, même inconsciemment, pour des partenaires de tel ou tel type physique quelqu'il soit..." Apparemment, cela n'est pas "passé" idéologiquement sur ce fil : j'en déduis que selon certains leaders noirs, on peut "préférer" les corpulent/es, maigres, les grand/es, les petit/es etc... mais pas les noir/es ni les blanc/hes lorsque votre orientation pointe en priorité vers les membres d'un autre groupe que le vôtre... (c'est louche.)
On peut y voir clairement une "rivalité" de mâles blancs et noirs confondus, soucieux de préserver leurs "femmes" de l'étranger, forcément concupiscent ou suspect. Ce sont là les prémices du racisme, schématisé par le sempiternel : "ils" "nous" prennent "nos" femmes. Normal ? Réponse comique d'un ami africain : "pourquoi veux-tu que nous, hommes noirs, soyions plus intelligents que les blancs? N'a-t-on pas le droit d'être aussi c. que les toubabs?" Sans doute, mais enfin c'est dommage.
Significativement, dans tous les couples dits "mixtes" toutes combinaisons confondues (noire-blanc; blanche-noir), ce sont toujours ceux dont la femme est particulièrement séduisante qui subissent le plus d'agressivité, je répète, toutes couleurs confondues; cela signifie clairement : "nous" "prendre" une femme moche, OK, (j'en voudrais pas), mais une jolie, ça va cogner ! " Donc le racisme est d'abord inhérent et issu des mecs et du pouvoir, des mecs qui redoutent que leur virilité ou leur possession symbolique des femelles de la tribu ne soit mise à mal et revendiquée par d'autres... et vice versa. (Je vais "te" prendre une femme rien que pour t'emmerder, tu vas voir qui c'est Mimile.")
Ainsi agissent les cerfs, les loups, les éléphants et tous les animaux grégaires en général... (et les agrégés de philo parfois.) Vanitas vanitatum...
samedi 11 juin 2011
vendredi 10 juin 2011
dimanche 5 juin 2011
Les liaisons gangereuses. Mais pourquoi va-t-on au cinéma?
DSK, Cyrus I, Cyrus II, Koko
06/06/2011 à 04h41 liens
Un sensationnel article (lien) de Primo Esse expose, pour moi c'est un scoop.. les relations particulières entre les "parties" adverses dans le procès Bip, le procureur étant le fils... d'un ex patron du beauf à Koko, mais oui (je simplifie). Comme quoi il faut lire la presse people*. Bip, déjà connu pour ce "travers", qu'en termes galants ce choses-là sont dites (il aurait même eu ses "habitudes" dans cet hôtel -le garnement ayant été exclu d'un bordel chic pour mauvaise conduite était sans doute black-listé partout-) aurait été piégé. Dans cette hypothèse, Nafi, employée modèle, musulmane, du genre vertueux (je la crois totalement) aurait été envoyée au feu à la place d'autres plus cools et... ce qui devait arriver advint. Une explication qui m'avait déjà été donnée par une "source" bien informée et à laquelle je n'avais accordé aucun crédit qui soudain "colle" assez bien. C'est moche mais on ne prête qu'aux riches.
Sauf que le monde est petit et que ces relations ne sont peut-être pas aussi étonnantes ni révélatrices qu'elles paraissent... mais bon, le polar se dessine dans un autre sens à présent. A la veille des présidentielles, voilà-t-y pas que le principal rival américanophobe (pour faire vite) d'un président américanophile tombe pour agression sexuelle... justement aux States, mais quel pot mazette.. Les liaisons gangereuses en somme. Reste que ça n'excuse rien pour le viol auquel je crois mais que ça implique alors des futés (agresseurs par destination en quelque sorte) qui ont jeté l'allumette sachant que le réservoir fuyait par toutes ses durites.
http://perversstory.blogspot.com/
* Le papa à Koko, versatile amateur de femmes si possible riches, après son divorce, a épousé une certaine Christine qui ensuite s'est remariée avec le patron de Cyrus 1er (père de Cyrus 2) qui avait déjà un fils, et il semble que la famille recomposée formée par Koko, son demi frère (fils de Christine et de son père), le second mari de celle-ci (ainsi que son fils, très pote, qui a même fait sa campagne électorale) ait fonctionné au mieux. C'est Cyrus 2 qui va juger Bip.
vendredi 3 juin 2011
Le cas Gary Tyler
Il y a présomption d'innocence et présomption d'innocence attention ce n'est pas pareil.
03/06/2011 à 19h23 lien
J'aimais bien écouter et surtout voir Badinter pour deux raisons, une noble, une triviale. La première, parce qu'il a contribué à l'abolition de la peine de mort, la seconde parce qu'il est le portrait physique et intellectuel de mon père y compris dans les postures et la diction. Et là, le voilà qui nous refait le coup certes en plus classe, plus glamour et même plus sexy, (riez) c'est un autre format... de Bernard H, genre "c'est-mon-pote-pas-touche", version judiciaire de "touche pas à mon pote"... déclinant et élevant à la puissance n la "présomption d'innocence", répétant lorsqu'il le faut comme pour occuper l'antenne, ses fins de phrase, une fois ça va mais trois ça devient pénible. Pas un mot, là dessus il faut bien admettre que Péceresse a raison, sur la présumée victime, ce qui, de la part d'un humaniste de sa trempe, sonne vraiment mal, tant il est vrai que ce que l'on ne dit pas est plus important que ce que l'on dit. Transparente, elle n'existe pas : il le faut puisque celui qu'elle incrimine pour viol, très exactement "acte sexuel criminel", ce qui n'est pas la même chose (et plus cher payé de 10 ans tout de même) est présumé innocent, on ne sort pas de là ; elle est donc "présumée menteuse" ou plus exactement "présumée innocente (y a pas de raison que ça ne s'applique pas à elle) de l'accusation de mensonge", on dirait un sujet de théologie ou d'agreg. En réalité, ce sont les mots "époché phénoménologique" (la suspension du jugement) ou agnosticisme qu'il faudrait employer car vraiment, ces tours de passe passe, cette casuistique badinterienne sonne trop hypocrite. Et si on pousse l'analyse, elle serait bien plus que menteuse car ici le délit devient crime par ses conséquences effroyables sur le présumé coupable. Mais bon, elle est présumée innocente. Une question politiquement incorrecte : à trop vouloir protéger le présumé coupable, ne risque-t-on pas de tacler la présumée victime?
Notons que, si on en juge par les statistiques aux USA, les accusations (précisément pour viol) lorsqu'elles touchent des noirs, des gens du ghetto ou petits délinquants sont dans bien des cas inexactes : 68% d'erreurs judiciaires dont 7 attestées qui avaient conduit le coupable... la victime à la peine de mort. (Etude de l'université de Columbia, jamais démentie.) Vous avez bien lu. Il y a donc présomption et présomption d'innocence. La cause ? Procès bâclés, obligation de résultats (les magistrats sont élus) indifférence vis à vis de ceux qui n'ont pas les moyens de M. Bip, inégalités sociales max (lien), non, l'Amérique n'est pas le pays de rêve de certaines séries qui nous sont vendues à bas prix. Comme le Mexique, il y a deux Amériques et les écarts entre elles sont extrêmes. Les USA sont aussi un pays en voie de développement. Exemple, Gary Tyler (lien), né en 58 et incarcéré en 75 à 17 ans et condamné à mort par un jury exclusivement blanc à une époque de violence raciste exacerbée en Louisiane pour un crime commis au cours de l'attaque d'un bus scolaire dans lequel il se trouvait (une riposte) crime qu'il a toujours nié malgré des interrogatoires très.. virils et sans preuves réelles si ce n'est une jeune fille identiquement interrogée qui depuis s'est rétractée. (Elle aurait cédé à une trop forte pression). Le chauffeur a toujours soutenu que le tir venait de l'extérieur. Il n'en demeure pas moins en prison et aurait été exécuté si la peine capitale n'était pas non constitutionnelle en Louisiane.
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- Hélène Larrivé
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