mardi 23 août 2011

Blanchi ? Non, relaxe au bénéfice du doute, ce qui n'est pas pareil



 Le procureur de New York abandonne donc les poursuites à l'encontre de Dominique Strauss-Kahn.
"Les doutes sur la crédibilité de la parole de Nafissatou Diallo lui laissent en effet peu d’espoir d’emporter l’unanimité des douze jurés si un procès devait se tenir. Or, contrairement au droit français qui n’exige qu’une majorité de voix à l’issue des débats en cour d’assises, une condamnation au pénal ne peut être obtenue à New York que par un jury unanime, convaincu "au-delà du doute raisonnable" de la culpabilité de l’accusé. C’est ce que l'on appelle en France une relaxe au bénéfice du doute, sauf qu'ici les poursuites sont abandonnées avant le jugement. Immédiatement, en France, les amis de Dominique Strauss-Kahn  se répandent en déclarations selon laquelle l'innocence de leur champion a été reconnue. Ce n'est pas exact : son innocence aurait été reconnue si elle avait été affirmée par un jugement. Ici le procureur estime seulement il n'arrivera pas à faire condamner Dominique Strauss-Kahn et abandonne, pour cela, les poursuites. Partout les juristes préfèrent un coupable en liberté qu'un innocent en prison. Simplement il y a des moments où la décence conduirait à garder un  profil bas. Entre Dominique Strauss-Kahn et Nafissatou Diallo, il y a eu  rapport sexuel. Du sexe entre un directeur du FMI et une simple camériste dans des circonstances qui resteront inconnues. C'est tout ce que l'on peut dire et il est intellectuellement coupable d'en dire plus. Il n’y a rien de très glorieux là dedans. Egalement publié sur mon blog.

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