mercredi 21 septembre 2011

L'impression de pro sur la prestationTV de DSK, Jean de vallon, avocat et Lisa Friel, adjointe au procureur

"C'est le coeur qui fait l'éloquence a écrit ce bon vieux Quintilien. Il n'y avait aucune émotion transparaissant dans le propos de monsieur Dominique Strauss-Kahn hier, mais des habiletés de langage fabriquées, probablement par une agence de communication. J'avoue avoir ressenti comme un malaise devant une pièce de théâtre convenue avec une journaliste amie de la famille. L'absent, là-dedans, était finalement le coeur, peut-être à cause de trop de préparation. Et celui qui était de trop, le peuple."  Jean de vallon, avocat (lien avec son blog).

Lisa Friel, ancienne directrice de la Sex Crimes Unit (brigade spécialisée dans les crimes sexuels) à New York : "ce qu'a fait Dominique Strauss-Kahn au Sofitel de Manhattan va bien au-delà de la faute morale", (entretien au Parisien-Aujourd'hui en France de ce mercredi). Interrogée sur l'interview de DSK dimanche sur TF1, l'ex-procureur adjointe au tribunal de Manhattan relève qu'il a semblé "dire qu'il est innocent, qu'il n'y a pas de preuves contre lui et que sa victime avait menti sur tout". Or "il suffit de lire le rapport (du procureur Cyrus Vance, NDLR) pour comprendre que c'est un peu différent. Nous avons bien trouvé des preuves scientifiques, mais nous n'avons pas pu prouver ce qui s'est passé ce jour au-delà du doute raisonnable, comme on dit dans notre procédure". Elle conclut "je ne peux croire qu'elle ait inventé tout cela de toutes pièces".

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